Gardoyne / Noiodunum
Théories sur une cité disparue
De la légende à la réalité
Enquête historique sur la présence de la capitale antique (Civitas)
des Diablintes dans la région du Clos-Poulet (Ille-et-Vilaine)
Cet ouvrage [PDF au bas de la page] est l'aboutissement d'une enquête de plus de huit ans de recherche sur la probabilité de la présence d'une cité antique ensevelie dans un marais, celui de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine.
Une légende, décrite dans une chanson de geste, « La Chanson d'Aquin », qui serait datée de la fin du XIe siècle, situe une ville du nom de Gardoyne qui fut détruite et engloutie, conséquence d'une prière faite par Charlemagne, dans ce marais, aussi connu sous le nom de marais de Saint-Coulban (ou Saint-Coulman), situé dans la commune de Miniac-Morvan (Ille-et-Vilaine).
De nombreux témoignages, pour la plupart du XIXe siècle, parlent de ruines, de pierres taillées et sculptées, dont certaines pourvues d'inscriptions, qui auraient été retrouvées à cet endroit précis, mais aujourd'hui plus rien ne subsiste et ces témoignages ne peuvent être vérifiés. Des historiens, du XVIe siècle jusqu'au XIXe siècle, ont supposé la possibilité de la présence d'une ancienne capitale d'un peuple celtique, une civitas, dans cette région. Cette ville, du nom de Noiodunum, était le chef-lieu des Diablintes (ou Aulerques Diablintes). Selon des sources antiques, César, Pline l'Ancien, Ptolémée et la Notitia Galliarum, complétées par de nombreux autres documents, tout porte à croire que la situation géographique de cette civitas se trouve dans la région comprise entre Saint-Malo et Dol-de-Bretagne : le Clos-Poulet.
Mais la théorie officielle, malgré de nombreuses incohérences, place cette ville à Jublains, en Mayenne, et l'ensemble du territoire des Diablintes, peuple ayant pourtant pour emblème monétaire « un hippocampe » et aussi qualifié de maritime par César, dans ce même département.
La conclusion de mon enquête est que la légendaire Gardoyne et la Civitas Diablintum, Noiodunum, sont une seule et même cité et que le territoire des Diablintes comprenait le nord de l'Ille-et-Vilaine et celui de la Mayenne (dép.). Cette ville antique, Noiodunum, aurait subi un phénomène géologique rare nommé « la liquéfaction des sols » : des études scientifiques, concernant le marais de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine, laissent supposer cette éventualité, tous les critères pour déclencher un tel phénomène étant réunis.
Des photos aériennes et de satellites, au cœur du marais de Saint-Coulban, montrent des canaux et des mares aux formes exceptionnelles pouvant être des emplacements de structures solides : des fondations d'anciennes constructions ?
PDF >> Gardoyne / Noiodunum. De la légende à la réalité (5.87 Mo)
Supplément: L'énigme "Dialetensis" dans la Chronique de Nantes (XIe siècle)
Contact : sylvain.roger883@orange.fr